mercredi 5 octobre 2011

Déjà, en 1984 une première affaire de plagiat

La tendance maladive de Pascal Boniface à effacer le nom de ses coauteurs à son seul profit a commencé bien avant sa lourde condamnation pour contrefaçon. En 1984, Pascal Boniface est un des conseillers qui virevolte autour de Charles Hernu. Il est alors embauché comme simple contributeur à la revue de l'INSED (Institut National Supérieur sur les Etudes de Défense). Charge à lui de préparer un numéro de la revue. Et l'apprenti faussaire a déjà son idée. Il s'arrange pour "oublier" Hugo Saada et Nadine Guez, pourtant coauteurs au même titre que lui. L'INSED renonce in extremis - par indulgence liée à ses problèmes de santé - à porter plainte. 


En revanche, Pascal Boniface est bien entendu remercié par le géopolitologue Jaques Soppelsa, alors responsable de l'institut. On retrouvera cette odieuse pratique de prédation plus tard à l'IRIS avec de jeunes chercheurs de grand talent tels que Camille Grand (qui quittera, excédé, l'IRIS), Barthélémy Courmont ou encore Olivier Guillard, lesquels ne s'en laisseront pas compter. D'autres, professionnellement ou psychologiquement plus fragiles, finiront hélas par craquer et accepter de se faire exploiter.